Ode à ma matraque - CRS Tendresse

Matraque mon amie, mon amante, ma chérie, tu es fière et bien droite comme dardée vers les cieux, je te serre d’une main moite et je me prend pour dieu. Tu es si dure, si raide, rarement je l’ai été belle, emplie de désir, tu sembles me parler. Fidèle, je t’astique et te nettoie du sang que nous fîmes gicler en lui cassant les dents. Nous resterons ensemble mon Athena phallique car ma femme est partie : la jalousie, classique ! Et quand le soir venu, tous deux seuls dans mon lit, alors tout doucement en moi tu t’introduis matraque mon amie, mon amante, je jouis !